Fédération Genevoise Equestre

« Equestrio » : un nouveau magazine séduisant

La famille de la presse hippique spécialisée s´agrandit avec la sortie cet automne d´un nouveau magazine trimestriel baptisé « Equestrio ». Cette revue de prestige en papier glacé, que l´on trouve déjà en kiosque, s´adresse tant aux passionnés d´équitation qu´aux amateurs de belles photos. Elle s´articule autour de trois volets principaux : le polo, le jumping et le « lifestyle », d'où le suffixe « trio » dans son titre. Ces volets sont eux-mêmes divisés en plusieurs rubriques (Rendez-vous, Events, Polo, Interviews, Reportage, Evasion, Dossier, Vitrine, Immobilier, Bibliothèque, Offres équestres). Précisons que ce magazine, qui est traduit aussi en Allemand, dispose de deux bureaux, l´un à Genève, l´autre à Zürich. 


Laureline Bühler (à g.) et Alicia Heiniger présentent fièrement leur nouveau magazine.

« Equestrio » a été réalisé grâce au travail d´une petite équipe emmenée par les Genevoises Alicia Heiniger et Laureline Bühler, deux jeunes femmes familières du milieu hippique. Toutes les deux sont cavalières licenciées et passionnées de chevaux depuis leur enfance. L´une monte à Versoix chez Philippe Putallaz, l´autre à Lossy (FR) chez Gian Battista Lutta.

Alicia (21 ans) vient de débuter la Webster University à Versoix où elle prépare un « major » en médias et communication. C´est elle qui dirige la publication d´ « Equestrio ». Quant à Laureline Bühler (27 ans), la rédactrice en chef d´ « Equestrio », elle n´en est pas à ses débuts dans la presse écrite. Elle a collaboré au mensuel « Le Cavalier Romand » avant de tenir la chronique hippique dans la « Tribune de Genève » et de rédiger des articles pour le magazine « Horses ». Diplômée en communication après avoir fréquenté une école spécialisée à Lausanne, elle est aujourd'hui engagée à 80% dans un étude de notaires genevoise.

Rencontre avec deux jeunes femmes passionnées et dynamiques qui, après des semaines de travail intensif, sont heureuses de la concrétisation de leur projet.

 

Qu'est-ce qui vous a poussées à créer un magazine sur les chevaux ?

Alicia : L'idée est venue de Léonard Cohen, qui édite déjà « Helvetissimmo », « Se Marier » et « Helvetissimmo Décoration » et de mon ami Michael Lahyani. Après une étude de marché, ils se sont rendus compte qu'il y avait un créneau à exploiter dans le monde hippique. Ils voulaient d'abord en faire un recueil de petites annonces à l'image de ce qu'il se fait dans « Helvetissimmo ». Comme ils avaient besoin de contacts dans le monde hippique, ils m'ont proposé de diriger la publication. Le projet m'a tout de suite séduite. Je leur ai alors suggéré de l'étoffer et d'en faire un magazine encore plus dense. Une fois les annonceurs trouvés, nous avons commencé la maquette. J'ai pris contact avec plusieurs personnes pour la réalisation et notamment avec Laureline (Bühler) que je connais depuis longtemps et Julie Conti qui collabore pour l'hippisme à la « Tribune de Genève ».  

Laureline : Depuis l'âge de 15 ans, j'adore les chevaux et l'écriture. J'ai collaboré successivement au « Cavalier Romand », à la « Tribune de Genève » puis à « Horses ». C'était l'occasion de réunir ces deux passions. Ma dernière collaboration à « Horses » a pris fin il y a quelques mois. L'écriture me manquait. Alors quand Alicia m'a contactée en me parlant d´ « Equestrio », je n'ai pas hésité longtemps. En plus, comme je ne travaille qu'à 80% dans une étude de notaire, j'avais du temps à y consacrer. J'en rêvais depuis toute petite d'un tel projet ! Même si j'ai le titre de rédactrice en chef, je précise que je ne suis pas journaliste. Ce qui est formidable, c'est que j'ai pu participer à la conception-réalisation du magazine.

Quelles ont été les principales étapes dans la réalisation du magazine ?

Alicia : Le travail a débuté en mars 2003. Nous avons fait une maquette à titre d'exemple pour les annonceurs dont la recherche a été freinée pendant l'été. Nous avons donc dû patienter. Il était important de réunir le budget nécessaire avant d'aller plus loin. Fin août, le travail rédactionnel a commencé. Puis tout s´est mis en place petit à petit. Nous avons dû beaucoup travailler ces dernières semaines, car il nous fallait respecter le délai de la première parution.


Les médias écrits sont tous confrontés à la difficulté de trouver des annonceurs. Qu'en a-t-il été pour vous ?

Alicia : Des commerciaux nous ont aidées. Cela a été très dur. Nous avons eu beaucoup de contacts mais peu se sont finalisés. Certaines marques ou sociétés connaissent déjà le monde hippique et sont donc plus confiantes que d'autres qu'il a fallu convaincre. Mais ceux-ci sont aujourd'hui ravis du résultat.


Avez-vous rencontré d'autres difficultés dans l'élaboration de votre magazine ?

Laureline : Traduire tous les textes et les légendes photos en Allemand a été un challenge en plus. Des traducteurs l'ont fait. Sinon il a été difficile de trouver des photos, surtout celles qui ressortent bien en grand format.

Alicia : Dans notre magazine nous privilégions le côté photos d'ambiance et people. Nous avons eu de la peine à en trouver pour le saut. Cela se fait beaucoup dans le polo, moins et même presque pas du tout dans le saut. Par ailleurs, vu la taille de certaines photos, il a fallu en trouver d'excellente qualité. Une tâche difficile aussi.


Le côté visuel a été privilégié grâce notamment à des photos qui s´étendent sur une double page.


Plusieurs magazines d'équitation existent déjà en Suisse.  Pourquoi en faire un nouveau ?

Alicia : L'idée était de faire rêver et créer un intérêt nouveau chez le lecteur. Nous avons privilégié le côté visuel et voulu faire quelque chose de varié mais pas trop technique. Le magazine s'adresse autant aux passionnés qu'aux non-initiés. Les textes sont donc simples. En fait on ne se considère pas du tout comme un concurrent des magazines qui existent déjà. C´est davantage un supplément. Le contenu de « Equestrio » est très différent. L'information n'est pas la même.

Laureline : Effectivement, notre contenu est différent, parfois insolite, plus développé et diversifié que d'autres magazines. Les articles sont volontairement simples pour les non-initiés et on ne traite pas de l´actualité pure comme le fait déjà très bien « Le Cavalier Romand ».


Si le saut d´obstacles et le polo sont particulièrement à l´honneur dans « Equestrio », cela n´empêche pas des disciplines comme l´attelage (ici les championnats suisses 2003 à Chancy) de trouver leur place dans le nouveau magazine.  

Et quels sont les premiers échos que vous avez reçus?

Alicia : Ils sont très favorables. Les gens parlent beaucoup de l'allure du magazine qu'ils trouvent beau et varié. On n'en trouve déjà plus dans certains kiosques, c'est bon signe ! 

Laureline : Certaines personnes trouvent le magazine élitaire.

Quelques données sur « Equestrio »: 

Prochaine parution : 13 janvier 2004
Tirage moyen : 18´000 exemplaires (en Français et en Allemand)
Nombre de page moyen : 160
Diffusion : kiosques, concours hippiques, grandes écuries, professionnels, hôtels, banques privées, études d'avocats, mailing aux cavaliers. Stand et présentoirs lors du prochain Concours hippique international de Genève à Geneva Palexpo (4 au 7 décembre).

Contact :

Equestrio SA

Bureau de Genève :
Rue du Centenaire 7
1227 Carouge
022 307 12 23 (tél)
022 307 12 22 (fax)

Bureau de Zürich:
Bahnhofstrasse 69
8001 Zürich
01 210 01 12 (tél)
01 210 01 11 (fax)

info@equestrio.com
  
www.equestrio.com (site en construction) 



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